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Le chapeau de Jacob

L’article qui suit, « le chapeau de Jacob », ouvre une hypothèse, celle d’une humiliation structurelle du travail. Autrement dit, tout travail comporterait sa chute dans le regard de l’autre et d’un Autre, grand : hier, Dieu, Celui des commencements et du labeur « à la sueur du visage » d’Adam ; aujourd’hui par une narcissisation – compétition d’un travailleur-sujet désirant sur la scène sociale de son travail. De la plainte ordinaire, celle que l’on entend en entreprise comme en institution, de la plainte d’un travail qui n’est pas reconnu, pas estimé à la mesure de l’investissement affectif d’un sujet désirant, se jouerait un plan autre. Celui de l’humaine condition, prise dans un objet en tension entre la valeur sociale d’un travail et sa face compétitive, engageant des gains et des pertes. D’où s’originerait une lutte pour minimiser ou repousser les pertes et conserver, voire maximiser les gains. Ceci s’articulerait au discours du maître, celui qui énonce un discours sur le travail en tant que norme, ordonne et évalue. Un travail sans sujet désirant, mais avec des tâches et un appareillage technico-économique, sous le coup de l’objectivation d’un résultat mesurable. Une logique du Chiffre qui crée des souffrances à l’endroit des affects et de l’énergie investis.

Marc Lasseaux, psychanalyste, praticien en institution, praticien du Graam

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Mener son monde à la baguette, une affaire de sexe ?

Intervention de Dominique Geneste à l’occasion du séminaire « Femmes et Hommes : un même désir de travail » du G.R.A.A.M. du 13 mai 2011

A partir du cas que j’ai cité dans mon intervention le 13 mai, et exposé, je vais aborder le plan théorique :

Ce qui « confuse » et ce qui différencie, pour les femmes et pour les hommes leur relation au travail.

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Trancher ou ne pas trancher, là est la question

Intervention de Christine Coustal à l’occasion du séminaire « Femmes et Hommes : un même désir de travail » du G.R.A.A.M. du 13 mai 2011

Au travers d’un cas clinique particulier est-il possible de questionner l’influence du féminin et du masculin dans l’identité professionnelle ?

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Désir de travail et désir d’enfant

Intervention de Marie Cazès à l’occasion du séminaire « Femmes et Hommes : un même désir de travail » du G.R.A.A.M. du 13 mai 2011

Je souhaiterais mettre en débat une question dont l’origine a été la lecture d’un court article paru dans « Sciences humaines » en novembre 1999 (sous ce même titre) et qui se référait au rapport présenté en mars 1999 par Béatrice Majnoni d’Intignano auprès du Conseil d’analyse économique (de l’OMS). Ce rapport avait pour objet en particulier d’analyser l’impact de l’activité des femmes sur la fertilité dans les pays développés.

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Le plafond de verre : obstacle objectif ou subjectif

Intervention de Pierre Viénot à l’occasion du séminaire « Femmes et Hommes : un même désir de travail » du G.R.A.A.M. du 13 mai 2011

Le plafond de verre est ce mystérieux obstacle qui empêcherait les femmes d’accéder aux postes de plus hautes responsabilités économiques et sociales. Mystérieux car sensé receler une volonté de discrimination qui ne cède en rien à tous les dispositifs visant à l’éviter. Dès lors se pose la question de l’origine de cette forte disproportion constatée entre femmes et hommes aux plus hauts niveaux des organisations.

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La paresse

Intervention de Marie Cazès dans le cadre du séminaire : « Quand ça rate au travail » du G.R.A.A.M. du 16 mars 2010

La paresse : recherche de repères psychanalytiques autour d’une notion comportementale voire morale, à partir d’une étude de cas

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La souffrance au travail comme séquence historique du devenir du sujet moderne

Intervention dans le cadre du séminaire G.R.A.A.M. de décembre 2008

Divers éléments factuels rendent peu crédible l’hypothèse d’une souffrance au travail qui trouverait ses origines uniquement dans le contenu du travail.

Bien plus le travail apparaît comme le lieu support de l’expression d’une souffrance qui prend sa source dans la dynamique de l’identité du sujet moderne, au sens de la définition qu’en donne un auteur comme Marcel Gauchet, pour qui la subjectivité moderne est le « rapport de soi à soi médié par une altérité interne »*. Elle s’est constituée historiquement depuis deux siècles par un désengagement progressif et inachevé du symbolique social.

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La souffrance au travail – Etude de cas

Intervention dans le cadre du séminaire G.R.A.A.M. de décembre 2008

Patrick et Laure travaillent tous deux dans la même entreprise depuis 15 ans. Ils ont été quittés par leurs conjoints il y a deux ans environ. De collègues qui s’entendaient bien, ils se sont rencontrés sur le plan personnel et vivent ensemble. L’appel vient de Patrick, il me dit que sa compagne est déprimée. Elle recommence à prendre des antidépresseurs. Ils subissent un stress important depuis des mois. Patrick est directeur de la production dans une entreprise de papeterie de taille moyenne.

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La souffrance au travail et l’Accompagnement Fondamental

Intervention dans le cadre du séminaire G.R.A.A.M. de décembre 2008
Quelques analyses, réflexions et questionnements.

Suite à la lecture du dossier « Malaise au travail » de la revue « Sciences Humaines » (les grands dossiers n°12), je vous propose de partager quelques questionnements. Cette intervention se présente sous la forme d’une synthèse des principaux articles de la revue agrémentée de questions et commentaires (en italique dans le texte ci-dessous).

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L’accompagnement Fondamental : Questions – Réponses

Vous proposez une approche dite d’accompagnement fondamental. C’est-à-dire ?

Pour le G.R.A.A.M. la personne accompagnée est sujet porteur d’une dynamique de travail en mouvement. Ce mouvement dépend à la fois de son libre arbitre, des racines historiques de son engagement dans le travail, et des conditions socio économiques.

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Désir de travail et Accompagnement Fondamental

Le coaching prend un risque en se développant aussi vite que ce que la mode lui a permis : celui de devenir le dernier avatar du conseil en entreprise pourvu de la sempiternelle et ordinaire plus value: un petit peu plus du même pouvoir imaginaire …C’est l’écueil que propose d’éviter l’approche fondamentale.

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